A Letter to all Canadian Parliamentarians
(for French version, see below)
We believe that legalizing euthanasia and/or assisted suicide is bad public policy and should be rejected by every Canadian legislature.
To legalize euthanasia and/or assisted suicide would enable one citizen to directly and intentionally cause the death of another citizen or be involved with causing that death. Canada must not allow its citizens to be involved with causing the death of other Canadian citizens. We understand that the most tragic cases will dominate the public discussion, but the issues must be considered based on how it will affect society as a whole.
Euthanasia and assisted suicide are not socially acceptable responses to terminal or incurable illness or chronic conditions. Changing the law may result in some people feeling pressured and thereby consider themselves or their loved ones as ‘better-off-dead’. Some people will feel obliged to justify why they want to continue treatment. For many, including attending physicians, euthanasia and assisted suicide would become the unspoken, but ever present, question resulting in a subtle, negative change to the doctor-patient relationship. Will this result in a “duty to die”?
Euthanasia and assisted suicide pose a threat to the equality of persons. The lives of some in our community will be considered — “not worth living”. Among those at greatest risk are the elderly, the lonely, those living with disabilities, those experiencing chronic illness and those with limited access to good medical care. Maintaining the current laws protects all Canadians equally.
Older Canadians are not a problem to be rid of — they’re a generation to be honoured and cared for. Elder Abuse has become a significant problem in Canada. We cannot ignore the possibility that dependent elderly people may be coerced into euthanasia or assisted suicide. We cannot put older Canadians at risk by creating new paths to elder abuse.
Canada must not place the lives of citizens at risk. Legislators need to apply the precautionary principle: the higher the risk – the higher the burden of proof on those proposing legislation. The risk of abuse cannot be eliminated.
Legalizing euthanasia and/or assisted suicide is a recipe for abuse. So-called ‘safeguards’ are an illusion because they are unable to prevent the potential for coercion and abuse.
All Canadians should have access to quality pain control — no matter where they live. Pain control and palliative medicine should be given a higher priority in medical training so that every Canadian can benefit.
Being involved in one’s health care plan and making informed choices are vitally important to a patient’s sense of well being. Euthanasia and assisted suicide would weaken the autonomy of patients, reducing their choices about their care and symptom management. Euthanasia and assisted suicide could be increasingly adopted as the easier option to the exclusion of genuine patient centered care.
We respectfully ask you in every instance, to firmly oppose euthanasia and assisted suicide legislation.
To sign American Declaration of Hope go to www.declarationofhope.net
Déclaration d’Espoir
Une lettre à tous les parlementaires canadiens
Nous croyons que la légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté constitue une mauvaise politique publique et devrait être rejetée par chaque assemblée législative canadienne.
Légaliser l’euthanasie et/ou le suicide assisté permettrait à un citoyen de provoquer directement et délibérémment la mort d’un autre citoyen ou d’être impliqué dans une telle mort. Le Canada ne doit pas permettre à ses citoyens de causer la mort d’autres citoyens canadiens. Nous savons que les cas les plus tragiques vont dominer le débat public, mais ces questions doivent être examinées en fonction de leur impact sur l’ensemble de la société.
L’euthanasie et le suicide assisté ne représentent pas des réponses socialement acceptables aux maladies ou conditions terminales ou incurables. Un changement de loi pourrait entraîner une pression indue sur certaines personnes qui en viendraient à considérer qu’elles – ou leurs proches –seraient mieux morts que vifs. Certaines personnes se sentiraient obligées de justifier la poursuite de leur traitement. Pour plusieurs, y compris les médecins traitants, l’euthanasie et le suicide assisté deviendraient la question non-formulée mais omniprésente, qui entraînerait un changement subtil et négatif dans la relation médecin-patient. En résulterait-t-il un «devoir de mourir»?
L’euthanasie et le suicide assisté représentent une menace à l’égalité des personnes. La vie de certaines personnes dans notre communauté serait considérée comme «ne valant pas la peine d’être vécue». Les gens âgés, seuls, ceux qui vivent avec un handicap ou sont atteints de maladies chroniques, et ceux qui ont un accès limité à des soins médicaux de qualité seraient les plus vulnérables. Le maintien des lois actuelles assure une protection égale à tous les Canadiens.
Les Canadiens âgés ne représentent pas un problème dont on doit se débarasser- ils représentent une génération à honorer et dont il faut prendre soin. L’abus à l’égard des aînés est devenu un problème sérieux au Canada. Nous ne pouvons pas ignorer la possibilité que des personnes âgées dépendantes se voient contraintes à l’euthanasie ou au suicide assisté. Nous ne pouvons pas mettre les Canadiens plus âgés à risque tout en créant de nouvelles façons d’abuser des aînés.
Le Canada ne peut pas mettre la vie des citoyens à risque. Les législateurs doivent appliquer le principe de la prudence : plus grand est le risque, plus grand est le fardeau de preuve pour ceux qui proposent une loi. On ne peut pas éliminer le risque d’abus.
La légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté est une incitation à l’abus. Les prétendues «sauvegardes» sont une illusion parce qu’elles sont incapables de prévenir une possible coercition et des abus.
Tous les Canadiens devraient avoir accès à un contrôle de la douleur de qualité – peu importe où ils vivent.Le contrôle de la douleur et la médecine palliative devraientse voir accorder une plus grande priorité dans la formation médicale, de façon à ce que chaque Canadien puisse en bénéficier.
Être impliqué dans son programme de soins de santé et formuler des choix informés : voilà deux éléments essentiels au sentiment de bien-être d’un patient. L’euthanasie et le suicide assisté amoindriraient l’autonomie des patients et réduiraient leurs choix concernant leurs soins et la gestion de leurs symptômes. On risquerait d’opter de plus en plus fréquemment pour l’euthanasie et le suicide assisté comme solutions de facilité, plutôt que d’offrir des soins véritablement centrés sur le patient.
Nous vous demandons respectueusement de vous opposer fermement, en chaque occasion possible, à toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.